GEORGE CLINTON : COSMIK FUNK
Réalisé par Paul Manate, 1996
SYNOPSIS
On dit de George Clinton qu’il est le musicien le plus copié de la planète. Prince, Herbie Hancock, Public Ennemy, Ice Cube, Red Hot Chili Peppers, Primal Scream et bien d’autres, ont tous été piocher dans le réservoir « clintonien ».
Inventeur de P-Funk, le funk pur et dur, mais également inspirateur d’un esprit tout particulier fait de psychédélisme, de communautarisme et de folie intergalactique, George Clinton a traversé les modes et les décennies pour communiquer sa foi dans le groove total.
George Clinton et ses trente musiciens ont fait une escale de quatre jours à Paris dans le club de jazz du Hot Brass. L’occasion de découvrir l’intimité d’une tribu musicale atypique et de son gourou légendaire.
L'Équipe
Réalisation
Paul MANATE
Image
Laurent BARTHELEMY
Yvan GAUTHIER
Montage
Dominique PETROT
Son
Bruno LENEVEU
Données techniques
Documentaire - France - 1996
26 minutes - Beta SP – Couleurs
Version
Anglais sous-titré français
Production
Nicolas BREVIERE – Local Films
Paris Première
Grand Canal
Distribution
Local Films Distribution
Ventes internationales
Local Films
BANDE ANNONCE
Né à Papeete, Paul Manate vit tout son enfance à Arue puis au PK9, à Mahina, avec ses trois frères et sœurs.
Au début des années 80, la famille s'installe en métropole, mais Paul retourne régulièrement dans son pays natal... A chaque séjour, il se ressource et alimente peu à peu son imaginaire, puisant dans les paysages, les personnalités et la culture tahitienne, l'inspiration et la matière de ses films à venir.
C’est en France que ses envies de cinéma se concrétisent. Il obtient un DEA de cinéma à la Sorbonne, travaille pour Canal + comme consultant en scénario.
En 1995, il réalise un premier documentaire Des pirogues et des hommes, sur le club de Va'a de Faaa et les courses du Heiva. En 1998, il tourne un court-métrage, Ina, inspiré du personnage de sa demi-sœur kanak puis signe en 2008, Mes quatre morts. Enfin, en 2013, il tourne Nevermore à Tahiti sur le retour d'un légionnaire "demi" au fenua... Aujourd'hui, avec le long-métrage L'Oiseau de paradis, Paul poursuit son travail cinématographique sur la richesse et la complexité de l'identité polynésienne.