TERRY CALLIER
Réalisé par Paul Manate, 1999
SYNOPSIS
Terry Callier n’est pas un musicien. c’est un homme qui joue de la guitare par pur plaisir. Là où d’autres s’échinent à construire une carrière en vendant leur âme, lui prend les choses comme elles viennent, simplement et tranquillement.
Et pourtant, ce guitariste inclassable originaire de Chicago est aujourd’hui adulé des DJ’s londoniens, et de nombreux artistes tels que Dinana Reeves, Ben Harper ou encore Urban species reconnaissent son influence. Au delà des frontières de genre, c’est son talent de compositeur, son sens de la mélopée, l’intemporalité et la simplicité de sa musique que l’on retient.
Ce film raconte l’histoire de cet homme: celle d’un guitariste qui après avoir enregistré une dizaine d’albums, abandonne la musique pour devenir informaticien et élever sa fille, et qui aujourd’hui à 54 ans, reprend, dans les studios de Londres, une carrière musicale empreinte de sagesse et de modestie.
L'Équipe
Réalisation
Paul MANATE
Image
Sylvia CALLE
Julien DONADA
Montage
Dominique PETROT
Son
Laurent BENAÏM
Données techniques
Documentaire - France - 1999
52 minutes - Beta SP – Couleurs
Version
Anglais sous-titré français
Production
Nicolas BREVIERE – Local Films
Paris Première
Grand Canal
Distribution
Local Films Distribution
Ventes internationales
Local Films
BANDE ANNONCE
Né à Papeete, Paul Aivanaa Manate vit tout son enfance à Arue puis au PK9, à Mahina, avec ses trois frères et sœurs. Son père est métropolitain et sa mère est tahitienne originaire de Rurutu. Au début des années 80, la famille s'installe en métropole, mais Paul retourne régulièrement dans son pays natal pour revoir ses amis, ses oncles et ses tantes, ses nombreux cousins, ses parents installés à Rurutu... A chaque séjour, il se ressource et alimente peu à peu son imaginaire, puisant dans les paysages, les personnalités et la culture tahitienne, l'inspiration et la matière de ses films à venir. C’est en France que ses envies de cinéma se concrétisent. Il obtient un DEA de cinéma à la Sorbonne, travaille pour Canal + comme consultant en scénario et commence à écrire des histoires qui ont toujours un lien avec ses origines métisses et cette âme polynésienne qui le passionne tant et qu'il tente de capturer. En 1995, il réalise un premier documentaire Des pirogues et des hommes, sur le club de Va'a de Faaa et les courses du Heiva. En 1998, il tourne un court-métrage, Ina, inspiré du personnage de sa demi-sœur kanak puis signe en 2008, Mes quatre morts, qui raconte l'histoire d'un Tahitien qui débarque à Brest pour un stage. Enfin, en 2013, il tourne Nevermore à Tahiti sur le retour d'un légionnaire "demi" au fenua... Aujourd'hui, avec le long-métrage L'Oiseau de paradis, Paul poursuit son travail cinématographique sur la richesse et la complexité de l'identité polynésienne.